Les îles Gili

Les îles Gili se trouvent sur la pointe Nord-Ouest de l’île de Lombok, à l’Est de Bali.
Nous n’étions pas très motivés pour y aller vu l’engouement touristique pour l’endroit et le prix du bateau mais un ami à nous s’y trouvant nous avons décidé de changer nos plans. Finalement, nous n’avons pas été deçus. Malgré le côté hyper touristique, les îles Gili ont leur charme !

Ce sont trois îles : Trawangan, la plus à l’Ouest, la plus grande et la plus fêtarde ; Meno, la plus petite, la plus calme, la moins touristique ; et Air, le compromis entre Meno et Trawangan. C’est ce qui est dit sur ces îles… Nous avons visité Gili Meno et Gili Air.




Mont Gunung Agung à Bali (3142 m)
De prime abord, nous nous sommes rendus sur Gili Meno pour retrouver  un ami que nous avions rencontré au Laos, il y a 6 mois de cela, qui effectue un volontariat dans un hôtel écologique.

Le trajet en bateau en partant de Padang Bai offre un superbe panorama sur la côte Est de Bali. 


Nous arrivons sous un soleil de plomb, pas un brin de vent et peu d’ombre pour se protéger. Il fait chaud. Nous partons directement voir cet hôtel écologique pour retrouver notre ami et voir les prix du lieu au passage. Gabriel est là à s’acharner sur une vis. Les retrouvailles !

Finalement, nous avons fait le tour de l’île pour chercher une chambre à un prix plancher comme on dit dans le jargon ! Nous nous sommes concentrés sur le centre de l’île où, logiquement, les prix devraient être moins chers que sur la plage. Ce fut notre première visite approfondie des lieux. La guest-house élue par nos cœurs est sale (sauf les draps !) et la chambre très chaude mais le prix est remarquablement bas ! Et puis, nous avons dormis dans bien pire…


Une séance snorkeling pour prendre la température de l’eau et nous retrouvons Gabriel après son travail.

A Gili Meno, nous avons fait le tour de l’île, qui est assez petite. Il faut environ 1h pour faire le tour complet. Ce petit tour nous a permis d’essayer différents coins pour explorer les fonds marins. Il faut se méfier des marées pour pouvoir rester longtemps dans l’eau et au cours de notre séjour aux Gili nous sommes devenus des professionnels ! A Gili Meno, il y a des sites pour nager avec masque et tuba qui assurent une excellente visibilité. Toutefois, il y beaucoup de coraux morts… Les îles sont réputées pour les tortues. En effet, on en a vu souvent !  Dans les eaux de Gili Meno nous avons réussi à trouver des sites jolis avec quelques coraux et pas mal de poissons. Les poissons ne sont pas forcément des poissons rares mais la faune classique exotique comme les banner fish (on refuse d’écrire le nom en français tant il est compliqué), les poissons anges ou les sergents-majors. Nous avons aussi croisé une gigantesque rascasse volante, des poissons porc-épic, des géant poissons ballons ou autre… De toute façon, être dans l’eau et admirer ne serait-ce qu’un peu de vie sous-marine est toujours un plaisir.


Sur cette île, nous avons trouvé notre petit coin de paradis au « Diana café » surplombant la mer. Ce restaurant situé à l’écart des autres sur la côte ouest de l’île sert de bons plats avec une vue magnifique et un site de snorkeling très agréable juste en face. Nous avons pris tout notre temps pour apprécier le lieu. 


Et en plus, au Diana café, il y a des bébés tortues qui sont élevés dans une petite piscine pour les préserver des prédateurs marins. Pas d'inquiétude, elles sont ensuite relâchées quand elles seront plus grandes ! On a envie de leurs faire des câlins !


L’île de Gili Meno est certes encore un peu sauvage mais on remarque déjà que celle-ci est vouée à se transformer en île dédiée au tourisme de luxe. Des resorts monstrueux sont en train d’être construits. Ça fait mal au cœur. D’autant que l’on constate les conditions dans lesquelles travaillent les ouvriers… Ils dorment dans des tentes à côté des palaces qu’ils construisent. L’intérieur de l’île est recouvert de cocotiers et de jardins verdoyants. On croise des vaches, des poules, des chèvres et des chats. Mais aussi des habitants bien sûrs ! Il y en encore une sorte de village avec sa mosquée mais les homestay, guest-house, bungalow, resorts et autres sont omniprésents.


Après trois jours, nous avons décidé de rejoindre Gili Air. Directement abordés au port par un jeune homme voulant nous conduire à sa « homestay », nous nous sommes laissés entrainer. Tout d’abord suspicieux, nous nous avons été charmés par le lieu qui est devenu une sorte de maison pour nous. Il s’agit d’une chambre détachée d’une homestay où l’on vivait seuls avec du thé, du café et de l’eau à volonté. L’endroit était mignon avec sa cour étroite protégée par des bambous. Dans ce lieu confortable où nous trouvions enfin une sorte de maison, le temps s’est écoulé avec bonheur. Située dans le sud de l’île, au milieu du « village », notre chambre nommée « Zidan » nous permettait de marcher dans les allées sinueuses coincées entre les habitations et les quelques hébergements touristique pour rejoindre la plage ou les différents restaurants et magasins. Nous avons pris nos marques et nos habitudes.


L’île de Gili Air est certes beaucoup plus touristique que Meno mais elle a son charme. Alors que nous étions décidés à éviter les îles Gili, notre séjour là-bas fut très agréable ! Au nord -est de l’île nous avons trouvés notre coin de paradis : morceau de plage délaissé par les bars et autre restos, partie ombragée en début d’après-midi et une eau limpide pour observer la vie sous-marine.


Aux Gili, nous avons décidés de ne pas plonger. La réputation n’étant pas forcément la meilleure pour ses fonds-marins et les prix étant élevés nous avons préférés garder notre argent pour d’autres endroits ! Le snorkeling ne donne pas lieu à des découvertes extraordinaires mais toujours à des moments plaisants où l’on trouve toujours quelque chose d’attrayant. L’eau offre une très bonne visibilité ce qui est très agréable. Bien sûr, on a revu des tortues mais aussi de nombreux thons et des crevettes-mantes ! Ces fameuses crevettes aux super pouvoirs sont si mignonnes ! Leurs yeux permettent une vision à 360 ° et leurs minuscules pattes donnent des coups si puissants que personne n’osent en mettre en aquarium de peur qu’elles ne brisent la vitre ! La vision des fonds marins et parfois de tombants qui plongent vers le fond donnent toujours l’envie d’aller plus loin et d’entrer dans le bleu de l’eau de la mer.




Nous avons profité de l’air marin pour manger du poisson et du calamar grillé au bord de l’eau à la lueur de la bougie, les étoiles au-dessus de nos têtes. En rentrant de nuit, nous nous sommes parfois égarés arrivant dans des cours de maisons.


L’avantage aux îles Gili est qu’il n’y a pas de voitures ni de scooters (ni de chiens !!) !! Bonheur, bonheur, bonheur ! Juste quelques vélos et des calèches ! Les malins auront trouvé les scooters électriques ! Sur Gili Air, le matin, nous fûmes aussi agréablement surpris de ne pas entendre les hurlements de coqs ! Place au calme, le vrai.



La vue sur Lombok, ses plages de sable blanc et ses montagnes dont le fameux volcan Rinjani est très belle. 

Le soir quand la mer se retire et laisse place aux algues ou à un fond d’eau minuscule, les enfants et les adultes ramassent des petits poissons, crevettes et autres drôleries.


Au loin, on peut entendre le son de la prière de la mosquée.

Brice de nice, le cheval déprimé







Puis Youri a malheureusement recommencé à avoir mal à l’oreille. Fini la tête sous l’eau pour monsieur et place aux médicaments. Aller chez le médecin ne donne pas toujours lieu à des expériences bénéfiques. Ou plutôt pire, la fréquentation de certains médecins fait peur… Donc nous avons décidé de rejoindre la ville d’Ubud pour trouver un médecin un minimum compétent afin que les oreilles de Youri se remettent une fois pour toute de leurs maux !

3 commentaires:

  1. Ouahou ouahou ouahou
    La bise

    Jean-Marie

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  2. Des calins aux bébés tortues ? houlala il est grand temps de rentrer !!
    Bisous à tous les deux

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