Kep

Nous étions donc très motivé pour la plage, les cocotiers et la mer, mais à notre arrivée, nous nous rendons rapidement compte que pour se loger pas chère, il allait falloir s’éloigner de la plage … En vrai, on s’attendait plutôt à un petit port de pêche avec trois pelés mais nous sommes un peu naïfs ! Pour trouver un logement dans notre budget, nous commençons donc une ascension pour rejoindre une autre partie de la ville. Kep est une ville très étendue, avec la plage d’un côté et ses restaurants classique, derrière se trouve une grande route mi-terre, mi-goudron  avec des guest-houses enfouies dans de grands jardins qui se succèdent. D’un autre côté, à environ 5 kilomètres, se trouve le village. En fin  de plage, à l’opposé complet de la ville, se trouve le marché au crabe, l’attraction principale de Kep (avec la plage bien sûr !).





Après avoir trouvé une des guest-house les moins chères, dans les hauteurs derrière la côte, nous nous sommes empressés d’aller voir le marché au crabe. C’est ce qui nous a vraiment plus à Kep ! Un minuscule marché en face de la mer où les pêcheurs récupèrent les pièges à crabes, sortes de paniers en osier. Une dizaine de femme font griller différents fruits de mer, dont le poulpe dont nous nous sommes régalés ! Une petite promenade le long de la mer conduit du lieu où se trouvent le marché au crabe et divers restaurant jusqu’à la plage de Kep. Pour se baigner, ça n’est pas l’idéal nous le savions, mais c’est rafraîchissant et la plage est mignonne. Surtout, depuis là, nous avons pu observer un groupe de singes sautillant et courant dans tous les sens ! Y compris des mères singes avec leur bébé accroché à leur buste. Si mignon.




Le lendemain de notre arrivée, nous louons une moto, confiant de la dernière expérience à Kampong Cham, afin de visiter les marais salants, une plage un peu plus excentré située dans le village d’Angkoul, et les plantations de poivre, très réputées dans toute la province de Kampot.
Nous avons changé de guest-house pour des raisons très complexes, et sommes passés de la Tree Top Lodge à la Kepmandou, toutes deux proposant des prix très bas pour des chambres très correctes ! Donc l’autre guest-house se trouve plus dans la partie ville, plus loin de la plage mais ce qui nous intéresse, c’est qu’il y aura peut-être un peu plus de vie locale.





Après de longues explications du français gérant de Kepmandou, nous nous mettons en route pour la playa ! 10 minutes de route auront suffi pour qu’un des rayons de la roue arrière casse et vienne percer la chambre à air. Nous avons crevé. Non mais quoi ?! Que se passe-t-il ? Serait-ce un maléfice ?


Après un passage chez le mécano, nous persistons et nous rendons à la plage. Très belle. Bien sûr, le trajet pour rejoindre Angkoul passe par des rizières mais également par des marais salants et l’arrivée se fait dans un minuscule village. Sur la plage, il n’y rien, ni personne ou presque. Ça reste assez sauvage. Deux trois familles en ont profité pour installer quelques paillotes avec hamacs pour boire un verre ou manger. Ce n’est pas du tout débordant de monde et quelques cambodgien passent également boire un jus de noix de coco ou une bière. Ce n’est pas l’idéal pour se baigner non plus même si l’eau reste rafraichissante ! Très peu de fond et surtout plutôt un lieu exploité par les pêcheurs. Peu de cambodgiens se baignent. D’autre part, les cambodgiens se baignent habillés donc on se sent un peu bête en maillot… Dans cet endroit, quelques enfants nous ont un peu collé. Séréna a fini en « tête à coiffer » pour des petites filles qui voulaient toucher ses cheveux et lui faire des nattes ! Elles se battaient presque pour cela, il a fallu arrêter les choses à temps ! D’autres petites filles nous ont accompagnées le long de la plage en nous tenant la main.  Ce n’est pas la première fois qu’on remarque que les enfants veulent parfois nous toucher (au Laos aussi), nous prendre la main, taper dans notre main quand on passe en vélo…

Plage d'Angkoul

Malheureusement, au retour nous nous sommes rendu compte que le pneu se dégonflait et nous n’avons pas pu aller voir les plantations de poivres.

Pour tout dire nous ne sommes restés que 2 nuits dans cette ville. Nous n’avons simplement pas accroché avec Kep mais qui reste objectivement très belle, plage, cocotiers et mer sont bien présent mais sans le charme qui nous plait. C’est un très joli port de pêche qui se transforme à vue d’œil pour la vie touristique. Il y a une trop grande quantité de guest-house et de restaurants comparé au nombre de touristes. De grandes routes goudronnées ont été mises en place mais il n’y a quasiment aucune circulation. C’est que Kep est sur la route du Vietnam, ce qui explique la construction de routes etc. En fait, nous nous sommes sentis pris en otage des resto pour touristes puisque nous ne voyons pas de marché où manger (celui des crabes ferme en fin d’aprem) ou de gargotes plus locales. Du coup, nous sommes partis.

Marais-salants



Cependant, nous avons mangé un super plat de crabes au poivre vert qui nous a comblé les papilles !

2 commentaires:

  1. Il n'y a pas à dire vos photos sont de plus en plus belles ! J'avais aimé aussi le marché aux crabes aux pinces bleues, les avez vous vu ces drôles de bestioles avec leurs pinces bleutées ? il parait que ce sont uniquement les mâles qui les ont de cette couleur, les femelles les auraient rouges...quant à savoir comment déterminer le sexe d'un crabe, c'est mystère !
    Les enfants ( et pas que d'ailleurs ! ) aiment toucher les peaux des occidentaux à cause de notre pâleur et de notre peu de poils, ça les intriguent. C'est la grande mode en Asie de se faire éclaircir la peau avec des produits pas très nets au prix de risque sur la santé...
    Bisous à tous les deux

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  2. hola, seguimos disfrutando de vuestro viaje, gracias por los cuadros, sigo pintando y vosotros seguir viajando, besitos a los dos

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