Bangkok en transit

Ca y est, c’est reparti pour le voyage ! On remet nos sacs à dos abandonnés depuis trop longtemps − 8 jours − et on reprend la route !

Le voyage prévu sera certainement long et nous ne savons pas dès le début où celui-ci s’arrêtera. A Bangkok ? A Chiang Mai ?



Au commencement, le bateau quittant Koh Tao pour rejoindre le continent affronte des vagues parfois assez grandes et nos corps n’aiment pas trop la sensation que cela provoque. Sensibles, s’abstenir. Nous essayons de dormir pour tuer le temps et surtout la sensation désagréable du mal de mer. Mais dans un bateau qui ressemble plutôt à congélateur secoué cela n’est pas forcément évident…

Quelle idée de mettre la clim’ aussi élevée. Nous finissons par mettre nos K-Way et cape de pluie, seuls vêtements restant dans le sac que nous avons gardé avec nous.

A l’arrivée au port, on commence à se sentir en Thailande. Oui, Koh Tao c’était beau, c’était merveilleux mais ça faisait peut-être un peu moins voyager par certains côtés (hormis la plongée bien sûr). Là, en cherchant de quoi manger parmi les étals d’une sorte de marché nocturne nous revoilà partis pour des exercices de compréhensions et des choix cornéliens en matière de nourriture.



Une tour dans la pagode Wat Pho


Le bus de nuit reliant Chumphon (le port où nous sommes arrivés) à Bangkok était sympa ; il y avait à peine de la place pour s’installer et l’arrivée à 5h du matin sur un grand boulevard bangkokais fut réjouissante. Nous n’avons pas de plan MAIS savons que nous sommes proche de la rue « Kao San Road » hyper connue car hyper touristique. Pour la trouver, tels des moutons, on suit les voyageurs qui sont sortis du même bus que nous. Deux choix se présentent à nous : soit on veut dormir une nuit à Bangkok et, dans ce cas, mieux vaut rester dans ce quartier car les bus pour Chiang Mai partiront certainement de là ; soit on veut partir le soir même et il ne nous reste plus qu’à attendre l’ouverture des agences pour choisir notre ticket et déposer nos bagages.








La rue Kao San Road semble vivre jusque tard la nuit (ou tôt le matin pour ceux qui préfèrent) et notre arrivée se fait dans une ambiance de fin de soirée trop arrosée. Les touristes et les Thaïlandais se cotoient, certains titubent, d’autres font de la guitare assis sur le bord du trottoir, des masseuses travaillent déjà (ou encore ?), un homme installe son étal de nourriture qui restera tel quel jusqu’au soir, puis le lendemain jusqu’au soir et ainsi de suite, un homme blanc explique à une thailandaise que sa chambre est en désordre…



Les pieds du grand, très grand Bouddha couché,
une partie à ne pas sous-estimer n'est-ce pas!


Ceux qui suivent le périple se souviennent que nos jambes sont quelques peu écorchées. En particulier, celle de Youri a mérité deux passages à l’hôpital pour être nettoyée…Pas facile pour marcher. Nécessité d’avoir de quoi se nettoyer.  Grâce à Bouddha nous avons un gros matériel pharmaceutique aidant à l’affaire. Nous nous décidons à chercher une nuit vers l’endroit censé regrouper des guesthouses pas trop chères, on avait lu ça dans le routard de la Thailande emprunté la veille au soir à deux françaises car nous n’avons pas de guide (pratique n’est-ce pas ?!).











Sans prendre de drogue, on peut croiser des éléphants roses.



Après avoir visité 5 chambres, toutes plus glauques les unes que les autres, Séréna se sent un peu déprimée, contrecoup après la plage merveilleuse, les hôtels horrible… la vie est trop dure en ce moment (déceler de l’humour dans notre écriture s’il vous plait mesdames et messieurs) et Youri se sent désorienté, que faire ?


 « Allons boire un café pour penser ».  


Les airs de fin de soirée de la rue ne se prêtent pas tellement au café mais on entre sur la terrasse d’un grand bar où des hommes jouent au billard et disent que, si on attend un peu, on pourra avoir un café ! Un café au prix de paris…oui ma bonne dame !




Mais ce passage au café était de bon augure. Il nous a permis de nous réveiller un peu plus en douceur et de rencontrer d’autres personnes, elles aussi en transit. Ca redonne toujours de la vigueur de rencontrer des gens ! Ainsi, nous avons décidé d’aller directement à Chiang Mai et de rester là-bas un moment pour reposer les plaies ! Attendre la douce douce formation de croûtes…



Commence alors l’histoire de la recherche du billet pendant laquelle nous avons pris notre premier tulk-tuk, rencontré un homme qui nous a fait prier avec lui dans un temple, un autre, employé dans la police touristique, qui nous a gentiment accompagné à une agence et, enfin, le moustachu à qui nous avons acheté nos billet pour le bus  « VIP » vendu deux à  trois fois moins cher que ceux proposés initialement. Comme quoi il faut toujours chercher et lutter contre la flemmardise pour trouver la bonne solution. Ce monsieur moustachu (il faut dire que cette moustache est notable !) tient son agence dans un café un peu chic dont les toilettes sont très propres et comportent même une douche. C’est dans cet endroit que nous laverons nos plaies, ce qui fascine différents thailandais qui passent, la pièce vitrée donne sur la rue.






Avec cette histoire de plaie, ce qui est marrant est que ça fait parler les gens au moins. Tout le monde a envie de dire son petit mot. Presque systématiquement les thailandais devinent l’accident de moto, certains vont jusqu’à dire que c’était à Koh Tao ! Cette histoire d’accident de moto a Koh Tao, c’est de la folie. Celui qui bosse dans la police touristique à confirmer que c’est très courant.

Pour agrémenter cette journée, nous sommes allés au « Wat Pho » le temple où il y a un très, très grand Bouddha couché et puis après nous n’avons rien fait d’autre que reposer nos jambes.





Sur notre route on croise un autre monument, le « Lak Mueang », un magnifique temple. Des gens visitent, d’autres prient, et certains visitent et prient en même temps !


Un morceau du Lak Mueang





Le Wat Pho est un édifice somptueux composé de bouddhas par millions,  de monuments de toutes tailles, de toutes formes, de toutes les couleurs. Puisque celui-ci a été construit sur une longue période, différents rois se sont succédés et ainsi différents styles architecturaux et couleurs se côtoient. Des personnes peignent les rainures dorées des murs à l’aide de tous petits pinceau, quel travail de fourmi, quel travail de folie.














Pour Séréna, c’est la rencontre avec l’architecture des temples thailandais et on peut dire que ça commence en beauté.



Nous partons en bus VIP (Very Important Personality, excusez-moi du peu !) pour Chiang Mai et, 12 heures de bus plus tard, nous arrivons à destination ! Recherche d’un toit, recherche d’un petit déj’, recherche d’une carte, les 3 classiques après un bus de nuit ! (C’est qu’on commence à être rodé hein !)




2 commentaires:

  1. Manque que la photo du moustachu et de la séance nettoyage des plaies, d'accord moins cliché touristique que le magnifique Bouddha couché !
    Mais le moustachu quand même !
    Profitez bien de Chang Maï et de son marché où vous ne trouverez jamais d'aussi jolies chaussons en fourrure pure synthétique en forme de papillon ou de chat voire de nounours ou d'éléphant. A moins que la mode soit passé à autre chose.
    Bises à tous les deux et prenez soin de vous et de toute votre anatomie

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  2. Je me rends compte via vos photos mais c'est vrai que la Thailande avec ses magnifiques Wat donne un certain charme au pays!
    Gros bisous et profitez bien de Chiang Mai! (aller absolument faire les deux temples du Roi et de la Reine dans un parc national à côté de Chiang Mai et arreter vous sur la route à Sukhothai, cela en vaut le détour!!!)
    Kop Kun Kha!
    Khun Tip

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