« C’est où ça ? » fut la première réaction de
la plupart des gens auxquels nous avons parlé de nous rendre à Koh Kong.
« C’est pas loin de la frontière Thaïe ». En effet, la plupart des
gens qui se rendent dans ce coin du Cambodge rentrent, ou sortent, du pays. C’est
donc en quelque sorte une ville de passage. Pourtant, Koh Kong c’est le genre
de ville qui mérite meilleure réputation que ce que les différents guides
peuvent en dire. (Pour ce qui nous concerne, nous avons un petit peu mis de
côté le « Routard » pour ce qui est de l’itinéraire…). Une fois de
plus, et vous aussi commencez à avoir l’habitude de ça, la ville s’est implantée
à proximité directe d’une étendue d’eau. En l’occurrence, cette fois c’est un
estuaire qui borde la ville.
Le premier jour, nous nous sommes contentés comme bien
souvent à l’arrivée dans un nouveau lieu, de trouver un lit où dormir à moindre
coût puis de visiter les alentours, la ville, le quartier, le bar d’à côté. Il
y en a d’ailleurs un assez sympa qui vient d’ouvrir par un couple franco-khmer.
| Oh une belle plage de déchets ! |
Le lendemain, nous décidons de visiter deux des principaux
points touristiques : une mangrove, qui se trouve à l’Est de la ville, le
matin, et la plage qui se trouve cette fois ci de l’autre côté de l’estuaire, à
l’Ouest. La visite de la mangrove était en effet très agréable, ombragée et
impressionnante. Une forêt sur l’eau, c’est plutôt beau. Et puis ça change
comme type de paysage. Une impression que les arbres sont des grandes araignées
qui trempent leurs pattes dans l’eau.
Mais cette visite n’aurait pas été
la même si nous n’avions pas croisé sur un chemin annexe au chemin principal un
immense complexe hôtelier quasiment fini, mais comme complètement abandonné.
Tout est en place, électricité, mobilier, terrasses, et même une piscine.
Parfois, la salle de bain est terminée ; d’autres fois non. Parfois, les
meubles sont installés ; d’autres fois non. Parfois, les vitres sont
posées sur les fenêtres ; d’autres fois non. Abandonné, comme si un
cataclysme avait eu lieu. Une invasion zombie. Nous sommes restés fascinés.
Imaginez maintenant un immense resort laissé au vent au milieu d’une forêt sur
l’eau. Nous ne nous y risquerons pas la nuit !
L’après-midi, nous partons pour la plage. Nous avions
entendu dire qu’il y avait la possibilité d’y manger des fruits de mer pour pas
très cher. Ayant faim, nous faisons d’une pierre deux coups et nous nous
installons à une table au bord de la plage afin d’y déguster du poulpe grillé.
La plage est longue, pourvue de sable blanc et fin, il y a des cocotiers. Une
sorte de plage paradisiaque. Mais il y a très peu de fond, pas l’idéal pour se
baigner. Après manger, Séréna se jette à l’eau tandis que Youri, que le vent refroidit
(on devient sensible en Asie, un coup de vent et oulala on a froid) reste sur un
transat à lire tranquillement.
Pour finir, nous avons été dans un bar-restaurant un peu
chic installé sur des paillotes sur pilotis au-dessus de l’estuaire parce qu’il
propose d’utiliser gratuitement des kayaks. Nous étions intrigués. Les environs
sont habités par des touffes de végétation qui baignent dans l’eau, des
palmiers, quelques maisons de pêcheurs, des poissons sauteurs et des oiseaux.
On a ainsi profité de la lumière de fin de journée pour se balader en kayak et
admirer le coucher du soleil sur l’eau. Mais, certains endroits manquaient
cruellement de profondeur… Nous avons failli rester coincés dans la vase !
Heureusement, Youri a sauté de son destrier pour tirer le kayak (et par
conséquent Séréna) de ce pétrin ! Nous sommes rentrés mouillés, vaseux et
vivants !
Le soir, sur les quais de la ville, des femmes installent
leurs chariotes pour vendre comme bien souvent des brochettes grillées, des
nouilles sautés mais ici aussi des fruits de mer !
Le lendemain, nous avons visité l’orphelinat soutenu par
l’Éléphant Blanc, l’association dont fait partie Maman Marie-Odile. Nous
avons été accueillis par un petit groupe d’enfants, la nounou et le volontaire.
Cela n’était pas encore écrit mais nous avons bien sur passé
du temps au marché ! Marcher dans les dédales, gouter du pain, des
gâteaux, voir les poissons et les fruits de mer tremper dans les bassines, les
fruits de toutes sortes sur les étals mais aussi toutes ces choses incongrues
qu’on croise lors de nos passages dans les marchés.
Mais il y a également d’autres activités à faire à Koh Kong
comme des treks, une visite de cascades ou un tour dans l’île du même nom.
Malheureusement, pour cette dernière, la visite est réservée à un autre budget
que le notre puisque le billet de bateau et les logements sont assez chers.
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| TA TA ! Ils sont partis avec nous ! |
Rhooo !!! Sont mignons tous les deux ...ils en ont fait du chemin, Gil et ? c'est comment son petit nom à madame l'otarie ?
RépondreSupprimerPendant que vous grelottez avec vos 22° la nuit et 35 ° la journée (température relevée à Phnom Penh ces jours, c'est vrai que c'est un peu frisquet pour le pays ! ) nous on se pèle avec notre petit 0 °et un vent qui donne juste envie de rester enfoui sous la couette...
Bisous les loulous !
aqui tenemos la tramontana a 120, la envidia de veros en la playa nos mata, seguir disfrutando
RépondreSupprimerOuah, une mangrove, je croyais que ça existait que dans les livres de géographie. Comment j'adorerais m'y aventurer à dos de kayak.
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