Bangkok ou les derniers instants en Thailande

Nous sommes revenus à Bangkok, et pour plusieurs jours cette fois ci ! Notre arrivée à Bangkok rimait avec « dernier jour » pour Coco… Quelle tristesse.
Pour bien commencer, le bus que nous attendions pour nous rendre au lieu où l’on voulait poser nos affaires n’arriva pas pendant un long moment. Afin de ne pas passer le dernier jour de Coco à l’un des arrêts de bus du monument de la victoire, nous avons craqué pour un tuk-tuk !

  


On s’est dirigé vers la guest-house au style hippie que Séréna avait repérée la fois passé dans le quartier Bang Khum Phrom. Les prix affichés étaient attractifs mais la chambre proposée ne nous a pas satisfaits. Le décor est certes très joli mais le tarif n’est pas en adéquation avec le confort ! On prend quand même une nuit, histoire de poser nos sacs et d’avoir un peu de temps libre !



Un de nos moments café, si importants !

Avons-nous déjà dit qu’il fait très chaud ?
Tellement que notre activité de l’après-midi se résume souvent à être assis dans un café.
Sur notre route nous avons à nouveau rencontré un varan ! Mais sur la terre ferme cette fois, il marchait devant nous… Séréna a rapidement fait demi-tour, tandis que Youri et Coco se sont arrêtés net. Les thaïlandais rigolaient bien…


Derrière le fort susnommé « phra attit » autour duquel on trouve un petit parc au bord de la rivière, l’hymne national sonne à 18h, tout le monde se lève, puis démarre le cours de danse. Un moment de joie ! Ce soir-là, le prof était plutôt du style nerveux à faire exactement le même pas durant une heure, c’était à mourir de rire. 

Dernier Pad-thai pour Coco et départ pour l’aéroport. Les adieux se sont fait de façon un peu abrupte car le mini-van réservé pour aller à l’aéroport ne venant pas, Youri quémanda l’aide du magasin situé en face du point de rendez-vous pour téléphoner, ainsi le chauffeur débarqua d’un coup et très pressé !

A nouveau seuls nous sommes pour continuer la route !

Grand moment d'adrénaline !
Bangkok, c’était une sorte de break avant d’embarquer pour de nouvelles aventures. Il y avait pleins de choses pas très marrantes à régler en quelques jours et, heureusement, le quartier où nous sommes restés car nous avions trouvé une autre guest-house à notre convenance – peu chère, pourrie, patronne trèèès gentille, bonne connexion internet – nous a beaucoup plu !

Epreuve du visa pour la Birmanie à l’ambassade où nous avons attendu une heure dans une salle remplie alors que la climatisation ne marchait pas. Autant le dire : une étuve.

Echec de l’ambassade française où nous n’avons pas pu faire notre procuration pour les prochaines élections car notre passeport était à l’ambassade de la Birmanie et qu’il y a dormi plusieurs jours…


Expérience du médecin car Séréna eu la nécessité de consulter pour quelque chose de non-grave mais très embêtant. D’ailleurs, c’est à ce moment-là qu’on se demande où aller quand on veut voir un médecin et qu’on est à l’étranger ? L’expérience du médecin s’accompagne bien entendu de celle de l’assurance qu’il faut prévenir en amont pour être sûr d’être pris en charge. Par conséquent, Séréna à eu une conversation avec un conseiller pour lequel il est environ 4h30 du matin. et qui coûte la peau du *** car appel loooooonnguuee distance (pour la France).

Problème avec la banque qui n’envoie plus le code de sécurité par sms pour les achats sur internet au moment où l’on avait prévu d’acheter trois billets d’avions… Déjà que cette histoire de code par sms n’est pas évidente lorsque l’on change de pays tout le temps (il faut acheter une carte sim et faire enregistrer le nouveau numéro par la banque à chaque fois), si la banque n’envoie plus le code…enfin passons sur ce désagrément.

Entre deux cafés glacés pour tenir le coup, nous n’avons pas chômé. Nos différentes activités nous ont permis de visiter d’autres quartiers de Bangkok et surtout de prendre le bateau souvent ! Oui, le bateau sert de transport en commun ce qui est bien agréable. Nous ne pensions pas mais les embouteillages de bateau, c’est possible !




Nous avons aussi visité le marché « Pak khlong », c’est-à-dire le marché aux fleurs, fruits et légumes. Mais cela avant 9h du matin car après « non, merci, il fait trop chaud ». Au risque d’insister, la chaleur devient pesante… 


Cela nous a conduit à vérifier le climat de nos prochaines destinations et il semble, qu’à part quelques endroits en Birmanie où ça va chauffer sec, la température sera plus faible !

Cette étape à Bangkok permet également de réaliser à quel point notre cœur est conquis par la Thaïlande. Le cœur de Youri l’était déjà, bien sûr, mais celui de Séréna a été atteint de plein fouet, c’est sûr.

La Thaïlande n’est pas seulement un pays hyper touristique que beaucoup de « routards » veulent éviter.

C’est aussi ça.


Et ça.


Encore pleins d’autres choses bien entendu.

Il suffit de prendre le bus à Bangkok ou de marcher dans des endroits qui ne sont pas recommandés par les guides pour voir que ce n’est pas un pays submergé par le tourisme.
La Thaïlande montre l’alliance de choses qui sont pour nous distinctes : les vendeurs de rue faisant griller des brochettes sur leurs chariots et les centres commerciaux sous forme de grandes tours glacées et stérilisées. Et ces choses ne sont pas dans des quartiers séparés mais bien au même endroit.

Notre cœur frémit lorsque l’on entend la voix des femmes dire « Sawa-di-kaaaaaaaaaaaaaa » en appuyant longuement sur cette dernière syllabe. Parfois, nous repassons inlassablement aux mêmes endroits pour ré-entendre la prononciation de ce « bonjour » trainant.

Nous n’avons vu que très peu d’endroits mais nous avons hâte de revenir. Les plages sont paradisiaques, les montagnes enchanteresses, les villes diversifiées et la nourriture excellente ! Bien sûr, les rencontres sont superbes !


Et puis quand nous sommes rentrés en Thaïlande, on s’est sentis comme « à la maison » parce qu’après le Laos et le Cambodge ça nous parait plus proche de ce dont nous avons l’habitude mais en même temps c’est totalement différent.

La surprise du jour :

2 commentaires:

  1. Comme j'aurais aimé rester rester rester, jusqu'à plus soif de la lourdeur, jusqu'au dégoût que vous éprouveriez à voir ma tête tous les matins dans votre chambre nuptiale (est-ce réellement possible), jusqu'à l'anéantissement de mes valeurs du confort de bon français (y a du boulot)...
    Je serai déjà en Thaïlande quand vous y retournerez (ou dans vos bagages, allez savoir).
    Besos
    Armand-la-chèvre (en photo juste là)

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  2. Moi je rêve d'un jour où la mode du cours de gym/danse arrivera dans nos villes et nos villages !
    Je me demande même si ça pourrait pas me faire devenir sportive...heu non en fait ça c'est pas possible !
    Bisous à tous les deux

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