Par où commencer ?
Au cours des longues heures passées dans le bus, Youri a
constaté : « Ils sont allés chercher loin les français pour se
reposer ! ». L’histoire raconte que Da Lat fut investi par les colons
français vivant à Saigon (Ho Chi Minh Ville) qui souffraient de la chaleur et
venaient chercher la fraicheur à Da Lat. C’est pour cela que la ville recèle de
maisons de style français en tout genre, et qu’encore aujourd’hui
l’architecture parait différentes des autres villes (nous ne sommes pas les
seuls à le penser avec nos quelques jours passés au Vietnam !).
Lorsque nous arrivons, la route est bordée de pins et non de
bananiers, un lac se trouve au centre de la ville ce qui lui donne un faux air
suisse, cela nous fait penser à une station de ski avec ses maisons ressemblant
à des chalets et ses vendeurs de manteaux, gants, écharpes, chaussures…etc.
Bien sûr, il ne fait pas si froid que ça ! Seulement
plus frais et pas du tout humide. Avouons que cela soulage un peu après ces
jours passés à transpirer…
Le premier soir nous découvrons un marché actif, surtout
destinés aux touristes…vietnamiens ! Et, oui ! Les touristes
vietnamiens sont très fréquents à Da Lat. Aussi, le centre-ville est barré pour
les véhicules durant une partie de la soirée, au moins le week-end, c’est
génial ! Plus besoin de slalomer entre les motos, les taxis et les 4x4, on
peut flâner tranquille. Les enfants jouent, les adultes aussi parfois, les
jeunes achètent des boissons dans des gobelets et s’asseyent sur des marches,
de nombreuses femmes vendent des crêpes de feuille de riz avec des œufs et
toutes sortes de condiments qu’elles font griller sur un poêle.
Pour notre journée complète dans la ville, nous avons loué
une moto pour faire une balade dans les alentours. Mais cela relevait du
challenge car on ne peut prévoir quand il va se mettre à pleuvoir. Réveillés de
bonne heure, nous choisissons de tenter le tout pour le tout et partir quand
même. Youri apprenant à manier la moto à boîte manuelle, nous nous sommes
dirigés vers le Mont Lang Biang qui permet d’avoir une belle vue sur la région.
Là où nous arrivons c’est visiblement un
parc national où l’entrée est payante et l’on ne peut pas utiliser notre
moto. Il est possible de louer les services de grosses jeeps vertes mais ceux
qui nous connaissent se douteront que nous avons décidé de monter à pied !
Sur la route, nous avons croisé un groupe d’une centaine de jeunes de
l’université de Da Lat étudiant l’architecture et le design industriel. Nous
avons grimpé la colline (1950m) en leur compagnie. Cela permit d’admirer les
serres de la région qui regorge de fruits et légumes, et les différentes
teintes de vert et de rouge.
Le sommet nous a laissé entrevoir un fleuve
serpentant dans ces différentes couleurs.
Nous sommes descendus sous la pluie.
Rouler, s’arrêter, mettre la cape, rouler, s’arrêter,
l’enlever, rouler, s’arrêter, mettre la cape, rouler, s’arrêter, l’enlever,
rouler, s’arrêter, mettre la cape, s’arrêter oui ! Mais s’arrêter tranquillement !
Au bord de la route, presque au milieu, et mettre la cape de pluie sans
précipitation.
Nous avons eu l’occasion de
visiter une magnifique pagode (nous en avons vu pleins de jolies bien
sûr !) avec une vue extraordinaire sur le paysage « dalatais ».
Une pagode de « force jaune » avec des statues dorées à foison et des
moines en tenue dorée. Et, pour une fois, les personnes présentes étaient
surprises de nous voir ! Pour une fois, que dis-je, c’est souvent le cas
en dehors des circuits plus côtoyés par nos amis touristes, comme le district 1
à Ho Chi Minh Ville ou la rue Truong Cong Dinh où nous dormons à Da Lat !
Le soir, restau, mais surtout dégustation du fameux vin de
Da Lat ! Bon, mais pas tant ! Couleur cerise en fin de vie. Le
bordeaux reste dans notre cœur… (Et le côte du Rhône pour Youri, bien
sûr !).
Ce voyage était une expérience intense car les routes
étaient somptueuses et sinueuses. Dans les plus beaux paysages que nous ayons vus
(même si ceux de nos vacances le Lot-et-Garonne étaient pas mal non plus…).
Toujours ces différentes teintes de rouge et de vert mais également des plantations
et des cascades au fur et à mesure que le chemin avançait ! Une partie
sous la pluie, une partie sous le soleil. Magnifique. Mais attention aux
estomacs fragiles, sautillements assurés !
Les trois heures de pause à Nha Trang ont suffi pour
profiter d’une balade sur la plage, bordée de building, et admirer les vietnamiens faisant leur
gymnastique. Nous avons remarqué que dans les parcs, de nombreuses structures
sont prévues pour exercer le corps à la gymnastique et ça à l’air d’avoir du
succès !
Let’s go
now for a sleeping bus trip to Hoi An !
Et ben voilà le bon café pour Séréna et le coup de rouge pour Youri, (ou vice versa), et un peu de pluie pour vous rappeler les joies du climat bordelais !
RépondreSupprimerMais alors où sont les vaches ?
Bisous
Il y a des vaches dans les plaines et aussi autour de la gare de Da Lat (première photo) ! Oui, on a déjà pensé que la vie bordelaise fut une belle préparation aux pluies asiatiques! Mais là, c'est quand même une autre aventure...
RépondreSupprimerEt j'oubliais faites vous plaisir avec les crêpes vietnamiennes, les "Banh xéo" qui sont vraiment le top de la gastronomie d'Asie. A la viande, aux crevettes ou aux légumes je ne ferais pas l'affront de les comparer à nos merveilleuses crêpes bretonnes (j'ai des amis bretons que je voudrais garder) mais franchement c'est pour ne pas les vexer (les bretons)...Parce que y'a de quoi rivaliser !
RépondreSupprimerOui j'en suis venue à bout !
RépondreSupprimerAprès une heure de lecture, je suis à jours.
A partir de dorénavant je regarde le blog tout les jours pour ne plus prendre de retard.
Ca fera parti de ma veille documentaire quotidienne.
Bisous les asiat'
Mais quelle est cette photo de trace de pieds mouillés sur le carrelage ?
RépondreSupprimer