C’est peut-être là que commence le VRAI voyage… Nous avions
une idée très précise de là où nous voulions aller, la ville de Vinh Long et
par nous-même, c’est-à-dire pas par un tour opérateur avec une excursion toute
faite au Delta du Mékong ! Difficile de se faire comprendre… Déjà, pour le
moment peu de personnes parlent anglais ou alors elles parlent un anglais prévu
pour les tours touristiques dans des agences. Puis, il parait difficile de
faire comprendre que nous souhaitons prendre un bus « local » et non
un taxi…par exemple.
Avec un peu d’acharnement, et plusieurs discussions avec
plusieurs personnes nous avons réussi à établir un plan à peu près. Et magie de
magie un bus partait directement de notre hôtel pour aller à la station de bus
qui nous mènerait à la ville espérée ! Partis de bon matin en « vadrouille »
(spéciale dédicace à tous les blogs de voyage) nous avons enchaînés les bus
vietnamiens et sommes arrivés à destination bien plus tôt que nous l’avions
prévu !
A la station de Vinh Long, des motos taxis nous attendaient
de pied ferme pour nous conduire à notre hôtel mais nous n’en avions pas prévu…ils
nous ont conduit au centre de la ville où bien sur une dame proposant une « homestay »
nous attendait elle aussi de pied ferme ! Au final, sa proposition était
plus que convenable puisque sa demeure se situait sur l’île d’An Binh où nous
avions l’idée d’aller. C’est parti pour le ferry boat où nous accompagne sa « sister ».
An Binh fait partie d’un groupe d’îlots amassés sur un des
bras du Mékong, on peut s’y déplacer en moto (bien sur !) ou en vélo
(comme nous). Il y a une multitude de
ponts au-dessus des différents cours d’eau, il y a des bananiers, des arbres fruitiers
inconnus de nous, beaucoup de poules et de chiens, beaucoup d’écoles et d’enfants,
et pleins de chemins qui se croisent et s’entrecroisent.
Le premier jour nous avions décidé de boire un coup dans un
endroit abrité au bord de l’eau pour se désaltérer et surtout se protéger de la
pluie battante. Youri décide de boire un sprite parce que pour lui c’est plus
sûr, enfin un soda TIEDE c’est plus sûr (l’idée est de ne pas boire d’eau
du robinet, non potable, et donc nocive ; et donc d’ordre diarrhéique ;
ou alors la boire bouillie) ! Alors que Séréna choisi plutôt un café en pensant
à quelque chose de chaud donc sans trop de risque pour l’eau et malheur de
malheur n’arrive-t-il pas un café froid avec une montagne de glaçons
préalablement découpés à la scie derrière le bar…Ce fut comme un échec, le dilemme
fut douloureux : boire ou ne pas boire that is the question…. ? Mais
heureusement le café était servi (nous ne savons pas pourquoi) avec un thé
froid sans glaçon. Quelle tristesse de se sentir obligé de laisser une si bonne
boisson. Le dilemme alimentaire ne fait que commencer et chaque repas Youri
culpabilise Séréna en lui rappelant tous les risques du métier… (le métier de
voyageur étant très difficile !)
Du riz et des légumes bouillis, ça c'est une valeur sure, mais bon effectivement un moment vous ne couperez pas à l'irrésistible envie de goûter le café "sho da" (on va dire que c'est du phonétique) le fabuleux café froid avec du lait concentré dessous que c'est vraiment trop trop bon. Séréna tu ne peux pas te priver de ça !
RépondreSupprimerGros bisous envieux !
On est d'accord, la diarrhée un moment ou un autre vous aurez.
RépondreSupprimerC'est sur, on peux pas se priver de tout, surtout de ce qui est bon. Mais se ruiner l'estomac pour un verre de café (bien que délicieux)...C'est pour ça que c'est bien ce voyage tous les deux : la raison ou la passion, ça donne que du bon ! J'imagine trop Youri le relou à chaque repas, ça me fait beaucoup rire !
C'est trop bien de vous lire et j'adore laisser des commentaires.
Gros gros bisous à tous les deux ! Love !
PS : Les photos oui oui oui !
ahahha youri! après vos estomac s'habitueront! et être malade... ca fait souvent parti du voyage. le tout de ne pas être en même temps!
RépondreSupprimerfaites moi rêver les loulous. je vous embrasse!
Les glaçons y'a rien de pire, c'est traître, ça parait inoffensif comme ça et pan ça vous en met un coup dans les boyaux qu'on se retrouve plié en deux en un rien de temps...Mais ceux à trous trous au milieu sont moins sournois parce qu'ils sont industriels... oui d'accord ils sont aussi découpés derrière l'échoppe sur une table bien dégueu avec une scie qui ne l'est pas moins...En y réfléchissant bien mieux vous passer de glaçons ou alors tester le café "sho da" dans un endroit sur ! (parce que vraiment c'est trop bon)
RépondreSupprimerJe lance un paris sur la date de la première Diarrhée (oui avec un D majuscule parce qu'elle va être majeur celle là)!
RépondreSupprimerLe 29 au soir, carpaccio de tomate pas fraiche à l'eau du Mekong et sont assortiment de poisson cru.
Je dis le 30 octobre.
Amis de la poésie.
Bisous les asiatiques
et bien un peu comme piou en une fois je suis à jour de votre trip et c'est super .... à lire... et à s'imaginer dans votre sac à dos ; finalement c'est pas mal de voyager "parprovuàlamaiz" avec toutes ces couleurs ça mets du soleil dans le quotidien... Serena ( comme piou je suppose ? ) tu racontes l'Asie aussi bien que la "belldoche"
RépondreSupprimermerci de nous faire partager tout ça.
biz A vous les louloux
nat
mmmh on se demande qui a écrit ça, mystère mystère
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