| Première rencontre à la captiale |
Engouffrés dans la grande ville cambodgienne. Motos,
voitures, tuk-tuk, moto-dop (moto-taxi), touristes, marchés, infrastructures
touristiques, vendeurs de rue, gargotes, fast-food, mini-mart (sortes de mini
mini supermarchés), chaleur, chaleur, chaleur…
Première impression.
C’est la première fois que nous revenons dans une aussi
grande ville depuis des lustres (peut-être deux mois…) et ça fait une étrange
sensation. Un peu une oppression pour être honnêtes. Pourtant, nous avons
rapidement été conquis par le Cambodge et nous savons que nous y trouverons de
très bons côtés. Ça n’a pas raté.
| Palais Royal |
Nous avons aimé l’ambiance devant le palais royal le soir. De
nombreux cambodgiens se retrouvent sur une natte qu’ils étalent sur le sol et
achètent quelques brochettes et œufs durs à manger. On peut aussi boire du jus
de canne à sucre. Il y a pleins d’oiseaux qui survolent le palais, la lumière
qui tombe sur le quai Sisowath, la chaleur qui retombe. Aussi, la circulation
est coupée autour du palais, vraiment agréable.
| Marché Russe |
Nous avons aimé les différents marchés qui ont chacun leur
attrait. Le marché central plutôt propre et compartimenté selon les articles
vendus : bijoux, krama (foulard typique cambodgien avec les carreaux),
aliments, produits de beauté, babioles pour touristes…etc. Le marché Russe bien
sombre avec ses allées étroites et étouffantes couvertes de taules. Les
articles sont également compartimentés mais le marché propose un plus grand
nombre de possibilités : outils de mécaniques, porcelaine, vêtements en
tout genre et bien sur les fameux sacs et pochettes fait à partir de sac de riz
dont Séréna raffole. Le quartier de la nourriture est bien plus impressionnant
et on peut y manger pour pas cher toutes sortes de plats préparés sur le vif. Le
marché O’Russey (différent du marché Russe donc) très peu fréquenté des
touristes, où l’on trouve d’énormes sacs de riz, toutes sortes d’objets utiles
au culte bouddhiste, des poissons séchés à gogo, des sortes de saucisses sèches,
des serpents séchés et autres
bizarreries. Le marché dont nous ne connaissons pas le nom (proche de la rue
172) mais où nous allions le plus souvent pour acheter des fruits, des gâteaux,
des brochettes grillées. Également, celui qui remplace le vieux marché qui a
brûlé où comme la plupart du temps il est possible d’acheter son poisson qui
trempe dans une bassine, sa viande qui attend tranquillement sur un étal, des
œufs préparés étrangement que nous n’avons pas encore osé goûter, des fruits et
des légumes, des gâteaux…et tout ce qui se trouve généralement dans les marchés
au Cambodge.
Nous avons aimé les cours de danse qui ont lieu le soir en
plein air, particulièrement celui qui est mené proche du monument de
l’indépendance car les danseurs connaissent les chorégraphies par cœur et on a
l’impression d’assister à un vrai spectacle ! C’est le lieu où pas mal de
jeunes se retrouvent, le vendredi soir il y aussi les familles qui se posent
sur l’herbe pour regarder. Ça donne envie de rester plus longtemps pour venir apprendre
avec eux !
Nous avons aimé marcher dans les rues de quartiers chics qui
laissent entrevoir de belles maisons parfois enfermées par des murailles
supplantées de grillages épineux pour empêcher l’escalade, constater différents
types d’architecture et la présence de fleurs et de végétation dans les cours.
Ah ces riches, c’est parfois beau chez eux.
Nous avons aimé pouvoir enfin craquer pour des viennoiseries
françaises délicieuses pour satisfaire notre corps assoiffé de ce genre de
nourriture. La boulangerie du restaurant Comme à la Maison est délicieuse et
pas si chère ! Nous avons adoré le « amok » au poisson (plat
typiquement cambodgien) que nous avons mangé au restaurant Chiang Mai qui fut
un délice pour nos papilles ! Nous nous sommes régalés grâce aux nombreux
cafés glacés au lait concentré que l’on peut boire à tous les coins de rue. Et,
nous avons succombé aux charmes des étals de rue proposant brochettes et maïs
chaud…
Nous avons été comblés par la rencontre avec Nounou Srey la
sœur de cœur de Maman Marie-Odile (la mère de Youri pour les incultes et
presque toujours la numéro 1 des commentaires !).
Pour rester de bons citoyens, de bons voyageurs, des
touristes cultivés et intéressés, nous avons visité le Palais Royal, le musée
Tuol Sleng (ou S-21) sur les immondes tortures menées par les Khmers Rouges
(KR), le centre d’archive Bophana, et différents temples bien entendu !
Bien que magnifique de par son architecture, le Palais Royal
laisse sur sa faim puisque peu d’espaces sont visitables…On peut visiter la
salle du trône en regardant par les fenêtres, presque comique… En plus, un
individu suspect s’était rendu dans les lieux en même temps que nous…
| Personne non identifiée qui nous regarde |
| Individu suspect en approche |
Voilà pour la touche humoristique.
| Un des nombreux endroits "non-visitables" |
Le musée Tuol Sleng fait froid dans le dos, c’est évident.
C’est un ancien lycée qui a été transformé en prison par les Khmers Rouges
lorsqu’ils étaient au pouvoir. Ils y pratiquaient toutes sortes de tortures. Cette
visite parle par le « vide », en regardant certaines pièces laissées
presque en état ainsi que les photos prises par les KR de chaque personne
enfermée dans la prison et par les vietnamiens, lorsqu’ils sont entrés à Tuol
Sleng à la chute du régime. Pourtant, pour les novices, la partie exposition
n’est pas très bien menée…
Le centre d’archive Bophana permet de regarder des vidéos et
de lire des livres à caractères intelligent. L’endroit est très agréable.
Bien sûr, nous avons rendu visite à l’association à laquelle
Maman Marie-Odile appartient : Eléphant Blanc qui vient en aide à des
jeunes en difficultés en les accompagnant dans leur recherche de formation et
de financement pour faire des études. Un local est ouvert à Phnom Penh où les
jeunes peuvent se retrouver, avoir accès à internet, à de l’information, à des
cours d’anglais et de khmer. Nous avons
assisté à une réunion (plongés au cœur de l’action), très intéressant.
« Régalus » pour l’ethnologue. Et puisque c’est Maman Marie-Odile et
que nous pensons vraiment que l’association fait du bon boulot :
elephantblanc-cambodge.com
Seul bémol, le harcèlement quasi-permanent de nos amis tuk-tuks,
qui, bien que fort utiles et agréables aux heures les plus lascives de nos
pérégrinations, peut aussi parfois être très lourd.
Ce n’est pas un « adieu » mais un « au revoir »,
nous reviendrons d’ici quelques jours afin de remonter le Cambodge vers
l’Ouest. Mais pour l’instant place au soleil (déjà très fort en fait !),
place à la plage, place à la baignade, direction Kep !
| Les moines sont "à la page": smartphone etc. |
Pas de commentaires juste la gorge nouée et des larmes d'émotion à vous suivre dans ce Cambodge que j'aime tant...
RépondreSupprimerBisous enchantés
PS : Je savais que ça vous plairait et comment ne pas être "comblé" par ma Srey adoré ?