Padangbai et Sanur

A Sanur

Nous partons d’Amed en stop, nous nous faisons embarquer sur des motos puis enfin nous atterrissons dans un bemo (sorte de tout petit bus) en direction d’Amlapura d’où l’on doit changer de bemo pour enfin finir notre route à Padangbai ! Tout cela grâce à de sérieuses négociations.

A notre arrivée nous sommes plutôt satisfaits, cela ressemble à un petit village de bord de côte avec ses petits warung et ses brochettes de satay qui grillent en ligne dans la rue. Nous partons en direction de la plage et nous découvrons qu’il s’agit plutôt d’un port très touristique. Autrefois pour « routards » celui-ci semble se transformer en station balnéaire un peu plus chic. C’est aussi une étape éphémère pour les îles Gili qui se trouvent en face. Le matin, il est possible d’observer la ronde des touristes qui embarquent et débarquent ainsi que les indonésiens qui les trimbalent jusqu’à leur mini-bus ou leur agence. Durant ce voyage, nous avons fait le choix d’emprunter uniquement des bus locaux qui coûtent beaucoup moins chers mais on se fait trimbaler d’une autre façon !

Blue Lagoon Plage à Padangbai

 Nous avons été voir la « Blue Lagoon Beach », la plage la plus belle, la plus connue et certainement la plus sale de la région de Padangbai. Le snorkelling est très sympathique, beaucoup de coraux, une très bonne visibilité, de nombreux poissons multicolores, on a même vu un serpent de mer bandé noir et blanc. Cependant, le nombre incroyable de sacs plastiques à la surface de l’eau gâche un petit peu le plaisir …

Blue Lagoon plage à Pandangbai

Cette ville fût également une étape pour nous puisque le lendemain nous reprenons la route pour Sanur, un port, clairement plus gros, et aussi clairement plus touristique que Padangbai. Cette étape à Sanur n’a qu’un seul objectif : demander une extension de visa à l’une des offices de l’immigration. Croyez-nous ce n’est pas une mince affaire ! Mais une fois de plus, nous avons choisis de se débrouiller pour nous-même plutôt que de se faire aider d’une agence car cela diminue nettement le coût !

A notre arrivée, nous étions munis d’une carte dessinée par Valérie que nous avions rencontrée à Amed qui nous a permis une orientation rapide. Après une bonne heure de recherche d’un hôtel ou autre guest-house et homestay , nous trouvons notre bonheur (c’est-à-dire pas cher et pas trop pourri) au début de la rue. Ce qui est plaisant à Bali est que les guest-house ont souvent des balcons ou terrasses agréables qui permettent de profiter des lieux sans avoir besoin d’une chambre géniale. Mais les logements sont dans l’ensemble de qualité !

 Nous avons visité la plage, évidement. Celle-ci ne nous a pas vraiment plu, style grande plage avec des marées et quelques vagues pour les surfeurs. Nous avons marché le long de celle-ci, évidement. Il y a une sorte de balade bétonnée qui facilite la tâche. On peut ainsi découvrir le nombre fulgurant de grands hôtels avec piscine qui font face à la mer dans laquelle presque personne ne se baigne car cela n’est pas vraiment une partie de plaisir. Sur l’une des parties de la plage, les indonésiens se baignent à la fin de la journée : pleins d’enfants pataugent dans la vase, pleins de gens mangent des brochettes de satay ou autre grignotage typique.  Puis, nous avons mangé une glace. Et oui, super bonne en plus ! Avec la chaleur qu’il fait, c’est un vrai plaisir !

Et à Sanur, ce que nous avons adoré - bien que nous n'ayons pas apprécié la ville en elle-même - c'est le marché de nuit! Un tout petit marché avec des stands de nourriture et de vêtements qui ont l'air vieillots mais qui offrent une nourriture diversifiée (tout est relatif) et succulente!

Nous décidons de nous rendre sur l’île de Nusa Lembongan le lendemain. Après avoir fait le tour des agences de bateaux, nous découvrons l’agence des bateaux publics avec des prix défiants toute concurrence. Nous partirons donc avec une grand barque publique, sur une mer très agité ! Le trajet fût épique !